Cuba mais tête haute...
Nous nous envolons pour de nouvelles aventures après avoir passé 5 mois inoubliables dans la ville de Québec. Avant d’entamer la suite de notre périple vers l’ouest du Canada, nous avions tout de même besoin d’une petite semaine de pause pour recharger nos batteries solaires….
De Toronto, il nous aura fallu seulement 2h30 pour survoler la mer des Caraïbes et atterrir sur l’ile paradisiaque de Cuba…. Nous n’avions pas vraiment planifié cette petite escapade au départ, mais il faut vous avouer que la destination est l’une des plus populaires pour les canadiens, et ce, en grande partie pour les prix défiant toute concurrence.
C’est à Varadero que nous posons nos sacs à dos dans un des nombreux hôtels qui longent l’immense plage de sable fin. Quel plaisir de retrouver la sensation du soleil sur la peau et de se baigner dans une eau translucide….surtout quand la plage n’est qu’à deux minutes à pied.
Nous nous envolons pour de nouvelles aventures après avoir passé 5 mois inoubliables dans la ville de Québec. Avant d’entamer la suite de notre périple vers l’ouest du Canada, nous avions tout de même besoin d’une petite semaine de pause pour recharger nos batteries solaires….
De Toronto, il nous aura fallu seulement 2h30 pour survoler la mer des Caraïbes et atterrir sur l’ile paradisiaque de Cuba…. Nous n’avions pas vraiment planifié cette petite escapade au départ, mais il faut vous avouer que la destination est l’une des plus populaires pour les canadiens, et ce, en grande partie pour les prix défiant toute concurrence.
C’est à Varadero que nous posons nos sacs à dos dans un des nombreux hôtels qui longent l’immense plage de sable fin. Quel plaisir de retrouver la sensation du soleil sur la peau et de se baigner dans une eau translucide….surtout quand la plage n’est qu’à deux minutes à pied.
Nous avons profités de la plage et du décor carte postale pendant deux jours mais seulement, a Varadero, ville de touristes, à part la plage et les magasins de souvenirs, il est difficile d’assouvir ses envies de découverte…On l’aura vite compris, Varadero à Cuba c’est un peu la Costa Brava en Espagne ; une très belle et longue plage bordée de palmiers et d’hôtels. Nos premiers émois vont naturellement vers les voitures, qui ajoutent au paysage de multiples couleurs sur une palette déjà bien chargée. Partout ailleurs, les amateurs de vieilles carlingues se réunissent pour exposer leurs joujoux dans des défilés, ici pas de rassemblement au passage de ces belles et bruyantes antiquités, Pontiac et Chevrolet, rouge, bleu, vert ou rose, elles font partie intégrante de la vie des cubains tout comme les calèches tirées par des chevaux au milieux de la route.
Le véhicule que nous décidons de louer est loin de ressembler aux mythiques carrioles cubaines, et pour marquer un peu plus notre statut de touriste, une inscription grossière VOITURE DE LOCATION y est inscrite sur le parebrise. C’est probablement pour cette raison que notre road trip sera parsemé d’embuches. La conduite est similaire à celle de la France, boite manuelle, même sens de circulation …
En revanche, les panneaux d’indications sont rares voir inexistants ce qui nous oblige à nous arrêter sur le bord de la route pour demander notre chemin vers La Havane. Un homme, professeur de sociologie au milieu d’un rond-point nous propose de nous accompagner pour nous montrer la route. Profitait il de notre manque de compréhension…toujours est-il qu’il a réussi à monter avec nous sans nous expliquer quoi que ce soit. Notre guide nous a donc mené vers la place centrale de la Havane, après 25 minutes de route à travers petits quartiers se ressemblant tous et bondés de monde ici et là. Quelle fût amère notre première impression de la ville quand notre fabuleux guide, avec qui nous avons échangé durant tout le trajet, nous réclame 40 $ pour retourner sur son rond-point….Après avoir parlementé durant 15 bonnes minutes sans tomber sur un accord, nous décidons de le raccompagner au point de départ….le retour se fera dans le silence et la déception.
Retour donc sur ce fameux rond-point sur lequel nous étions perdu…faisant appel à une grande concentration, nous retrouverons notre route 40 minutes plus tard…chemin faisant, nous aurons aussi croisé un jeune homme qui voulait qu’on l’emmène au centre-ville, mais qui, au moment de monter à l’arrière sortira un mouchoir pour ouvrir la porte…paranoïa ou pas, nous démarrerons en trombe pour l’empêcher de grimper…
Notre arrivée à La Havane a été plus que mouvementé et nous sommes heureux de quitter la voiture pendant quelques heures pour arpenter les rues et ruelles bondées de la ville. De l'époque coloniale, le cœur historique a conservé une multitude de vieilles ruelles où de splendides édifices bordent des trottoirs défoncés. Ici, pas d’enseignes publicitaires à chaque coin de rues, ni de centres commerciaux, les épiciers transportent leurs marchandises sur des carrioles.
C’est après avoir apprécié un concert de chants traditionnels dans un bar de la ville que nous décidons de reprendre la route pour retrouver les eaux turquoise de Varadero. Sur le chemin du retour, nous nous ferons arrêter par deux fois par des policiers corrompus, qui, par des prétextes farfelus nous demanderont 60 petits dollars pour des excès de vitesse sans radar. Nous nous réjouissons de ne pas parler espagnol, ou du moins, de le leur faire croire, grâce à cela, nous ne perdrons pas nos précieux 120 $.
Cette baignade nous aura fait du bien, détendue l’esprit et le corps après une journée stressante. C’est avec plus de sérénité que nous partons, le lendemain pour Cardenas, une petite ville à une dizaine de minutes de Varadero, et dont le contraste est éloquent. Pas d’eau turquoise, pas d’hôtels ni de plage aseptisée mais une eau brune, des champs et chemins en guise de décharge, des maisons décrépites. Pourtant, nous sommes contents de ressentir davantage d’authenticité et de sincérité dans les quelques rencontres que nous ferons.
Cardenas c’est une ville comme il y en a beaucoup à Cuba et dans le monde, une ville ou les habitants tentent de gagner leurs vies en travaillant dans de petits commerces improvisés ou en labourant les champs à l’aide de moyens rustiques. Mais quand on a 18 ou 20 ans, on rêve d’autre chose. La proximité avec les touristes et le luxe incite certaines jeunes filles à se prostituer pour se faire entretenir ou gagner de l’argent ‘’facilement’’. C’est ainsi, que certains touristes, généralement d’un certain âge et de revenu modeste dans leurs pays s’offre les services de ces jolies cubaines pour la semaine ou plus….
Lors de notre séjour, nous avons aussi tenté le snorkeling pour découvrir la barrière de corail au large de Matanzas. Une plongée d’initiation d’une demi-heure passée au milieu des poissons multicolores et des méduses. La faune cubaine se découvre aussi dans les rues, chevaux sauvages, poules et lézards, crabe jaune ou pélicans, tout ce petit monde se côtoie en ville comme à la campagne.
Cette escapade nous aura donné une bouffée d’air chaud suffisante pour survivre aux quelques fraîches journées qui nous attendent à notre retour. C’est encore sous quelques flocons que nous rentrons à Toronto, puis après une courte nuit sur les bancs plus ou moins confortables de l’aéroport, nous rejoignons en stop, la ville de Waterloo, ou Peter et Liz, que nous remercions encore, nous recevrons comme des rois. Nous sommes actuellement dans la ville, ou plutôt dans la campagne de Glencairn….mais cette histoire vous sera contée très prochainement.
A bientôt pour de nouvelles affabulations…
Fab et Lili
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