On the road...
Et voila deux semaines que nous sillonnons les routes canadiennes et, après tout ce temps, on les avait bien mérité nos vacances.
Une semaine de visites et d'adaptation a Montréal nous a permis d'arpenter la ville dans tous les sens. En parlant de sens, celui de Fab concernant son orientation n'aura jamais été aussi sollicité...bon, avec ce genre d'exercice, j'aime a penser que les tours et détours autour des tours et alentours ne sont plus que des tourments passés.
N’allons pas si vite en besogne… quelques jours en contrée anglophone nous ont amené un tout autre genre d’exercice. Et pas des moindres…arrêtons de bafouiller et articulons notre meilleur Anglais… rude épreuve que de faire taire notre euh…légendaire. Bon, on dira quand même qu’on s’en sort bien et qu’en plus, Ottawa vaut vraiment le détour.
On descend encore, soyons fou, Toronto et tant qu’on y est, les chutes du Niagara, et pour le coup, bah, on est resté sur notre faim. Il faudra tout de même avouer qu’on a choisi les 3 jours les plus pourris pour visiter ces villes. Toronto sous la pluie, c’est comme quand tu marches sur un tout petit Lego, ça fait mal, mais tu continues a avancer, parce qu’au final, t’es pas si douillet.
Ça reste quand même une très grande ville, avec plein plein de choses a voir, mais quand ta capuche ne suit pas le rythme, tu voies surtout la plastique humide te coller le bout du nez. Trêve de plaisanterie, on aura peut être l’occasion de repasser par Toronto quand les beaux jours seront de retour.
Parlons un peu des chutes a présent, autant l’avouer, tout amoureux de la nature, du silence et de la paisibilité que peut apporter un lieu, sera en colère le jour de sa visite aux chutes du Niagara. Merde, c’est pas censé être un des trucs de fou qu’on a pas l’occasion de voir tous les matins en ouvrant ses volets…? Resituons la situation…pour pas changer, il a plu a torrent toute la journée mais bon, on est pas a ça près…Avant de rejoindre le point de vue sur les chutes, il faut traverser la ville, si on peut appeler cela comme ça…je dirais plus : il faut traverser la fête foraine. Avez vous déjà penser vivre dans une fête foraine ? des attractions partout, et des restos, et des maisons hantées, et des odeurs de barbe a papa, de chichis, de fritures diverses, et des bruits de bandit-manchots……ici, les oiseaux doivent porter des boules Quies!
Les jeunes du coin n’ont pas, comme nous autres, a se donner rendez vous sur la place du village, mais a la grande roue. Donc, pour résumer, avant d’aller observer une des merveilles de la nature, nous sommes confrontes a toute une gamme de pollution visuelle, olfactive et sonore. Même si les chutes sont vraiment impressionnantes et même sous la pluie, on ne peut pas ne pas penser a la bêtise humaine qu’il a fallu pour ne pas protéger un site si remarquable et laisser le commerce tout envahir…ça c,est fait ! Hé, j’ai jamais dit qu’il n’y aurait pas de petit coup de gueule…
Allez, on rentre a la maison…euh non, on va plutôt passer a une autre version de ce voyage…le travail.
Mais avant de le trouver, retour a Montréal, pour quelques démarches administratives.
Nous prenons la route vers la ville de Québec, ou, aujourd’hui, le 31 Octobre, il neige déjà.
Et pour tous ceux qui veulent venir a Montréal un jour… il n’y a qu’ici que tu peux sortir d’un hôtel, qu’ un homme que tu n’a jamais vu te dise Salut, que la seconde d’après, tu te fasses bousculer par un homme aveugle travesti en hôtesse de l’air…(true story)
A bientôt pour de nouvelles affabulations
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